Qu’est-ce- qu’un déchet électronique ?
Les déchets électroniques (D3E) sont des déchets issus des d’équipements électriques et électroniques en fin de vie.
Ils sont divers et variés et se trouvent partout dans notre quotidien : cartes électroniques, téléphones portables, ordinateurs et tablettes, mais aussi batteries de véhicules électriques comme les voitures, trottinettes et vélos…
Les déchets électroniques en chiffres
Nous fabriquons en moyenne plus de 2 millions de tonnes de cartes électroniques par an.
En 2017, 100 000 tonnes de tablettes, 700 000 tonnes d’ordinateurs, 600 000 tonnes de cartes électroniques sont jetées directement dans les décharges publiques, et ne sont pas
recyclées.
Pourtant, ces déchets électroniques contiennent de nombreux métaux rares et précieux qui peuvent être recyclés et réutilisés dans divers secteurs, allant du médical, à l’aéronautique, la chimie…
Afin d’éviter de les puiser dans les ressources limitées de la Terre, nous les cherchons au plus proche de nous, dans les déchets électroniques du quotidien, toujours plus riches que la terre elle-même.
Pour prendre un exemple, la concentration en or des terres extraites des mines d’or en Sud Afrique est de 1g à 7g par tonne, contre 10 à 300 gr par tonne dans l’industrie du recyclage.
La concentration en or des terres extraites des mines d’or en Sud Afrique est de 1g à 7g par tonne, contre 10 à 300 gr par tonne dans l’industrie du recyclage.
Sanou Koura innove dans le recyclage des déchets électroniques
Les processus d’extraction des métaux qui existent aujourd’hui permettent de récupérer les métaux classiques : or, argent, cuivre et palladium.
Quelques chiffres de la consommation de l’industrie électronique aujourd’hui :
60% de tantale
80% d’indium
35% d’étain ou de cobalt
20% d’argent et de lithium
10% d’or et de palladium
6% de cuivre
Certains de ces métaux ne sont pas du tout recyclés.
Il aura fallu des années de Recherche et Développement et de nombreux partenariats avec des institutions à renommée nationale et internationale pour mettre en place ce processus novateur et inédit.
L’innovation Sanou Koura, c’est l’extraction de la totalité des métaux présents dans ces déchets électroniques, à savoir le cobalt, l’étain, le nickel, le tantale…
Sanou Koura sera la première fonderie d’Europe à pouvoir extraire ces métaux. De nombreux brevets ont été déposés, notamment pour le système de récupération du tantale.
Sanou Koura, un regard vers le présent et l’avenir
Aujourd’hui, le monde récupère 550 KT/an. La croissance du recyclage est estimée à 7% par an, expliquée par la demande exponentielle de produits électroniques et à une meilleure gestion des processus de tri et de recyclage dans le monde.
L’objectif de Sanou Koura : recycler jusqu’à 20 000 tonnes de déchets par an, mais aussi devenir l’un des premiers producteurs de métaux stratégiques en Europe.
D’ici 2025, on estime jusqu’à 5 KT/ an de déchets électroniques provenant des nouveaux moyens de transport urbains électriques – trottinettes et vélos électriques…
Sanou Koura sera en mesure de traiter et de recycler jusqu’à 3 KT/an, c’est-à-dire, prendre en charge plus de la moitié de ces déchets électroniques estimés.
